5 août 2010

Publié le par Stern

Le temps est passé, je n'ai rien commencé, rien fait, rien entrepris et puis, il y a quelques jours, mon nouveau cahier d'écriture en main, je me suis décidée : on plonge, un point c'est tout. J'étais dans le camping-car, la route cahotait un peu, mon bic noir avançait et reculait vers cette première page de mon cahier sur laquelle il n'y avait rien. Et puis soudain, comme une impulsion, le récit s'est formé dans ma tête, sous la pointe de mon stylo : 

"Rosie tu viens?" Ma mère commence à s'impatienter de l'autre côté de la porte. "On va finir par être en retard."

Ces quelques mots ont lancé une gigantesque machine en moi : Où? Quand? Comment? Pourquoi? Qui? Qui est Rosie? Où doit-elle aller? Pourquoi sa mère n'entre t-elle pas dans sa chambre? Question, question, question...

Il ne me reste plus qu'à y répondre, cette fois je le sens, quelque chose va sortir de ces mots. Avant de poser mon bic sur ma page beige, je ne savais pas qui était Rosie, quelle serait son histoire, aujourd'hui, je vois un fil rouge qui court sur les huit pages que j'ai écris, après, ce jour là.

Maintenant, il ne me reste qu'une chose à faire, m'armer de courage!

Publié dans Journal d'un roman

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